4 questions à se poser avant de construire son identité visuelle
L’identité visuelle forge la première impression que vos clients gardent de votre marque. Malheureusement, plusieurs entreprises se lancent dans la création graphique sans avoir mûri leur réflexion stratégique.
Le résultat se traduit par des refontes coûteuses et une confusion dans l’esprit du public. Pour y pallier, 4 interrogations méritent votre attention avant tout investissement créatif.
1. Quelle histoire votre marque raconte-t-elle ?
Votre marque porte une histoire qui la distingue des concurrents. Les consommateurs achètent rarement un produit isolé, ils s’attachent plutôt aux récits qui donnent du sens à leurs choix. Votre narration de marque doit donc précéder toute décision graphique. En réalité, les couleurs, les formes et les typographies traduisent visuellement le récit que vous souhaitez partager.
En outre, l’origine de votre entreprise recèle souvent des éléments narratifs puissants. Vous avez peut-être identifié un problème récurrent dans votre secteur et développé une solution innovante. Le contexte de création, vos motivations profondes et les valeurs qui guident vos décisions peuvent ainsi alimenter votre storytelling.
Pour structurer ce récit et le traduire visuellement de manière impactante, faire appel à une agence spécialisée dans le branding peut s’avérer déterminant. Ces experts vous aident à transformer votre mission, vos valeurs et votre vision en un univers graphique cohérent, capable de capter l’essence de votre engagement et de susciter les émotions justes auprès de votre public cible.
2. Comment votre identité s’adaptera-t-elle aux différents marchés ?
L’ambition géographique façonne généralement les contraintes de conception. Une entreprise qui vise uniquement le marché français peut s’appuyer sur des références culturelles locales. En revanche, un projet d’expansion internationale exige une identité qui traverse les frontières sans perdre sa pertinence.
Les symboles, les couleurs et même les typographies portent des significations variables selon les cultures. De plus, les codes chromatiques peuvent différer selon les zones géographiques. Le blanc évoque la pureté en Occident, mais symbolise le deuil dans certains pays asiatiques. Le rouge porte chance en Chine, alors qu’il alarme dans certains contextes occidentaux.
Vous devez donc anticiper les interprétations multiples si votre développement prévoit une présence sur plusieurs continents. Une couleur mal choisie peut saboter votre réception locale. D’un autre côté, la segmentation de votre clientèle impose une réflexion sur la déclinabilité.
3. Quels budgets pouvez-vous allouer à court et moyen terme ?
L’investissement initial dans votre identité visuelle varie du simple au décuple selon l’ampleur du projet. Retenez à ce propos que vous pouvez débuter avec un logo minimaliste et une charte basique, puis enrichir progressivement votre univers graphique. L’approche inverse consiste à investir massivement dès le départ pour établir une présence forte immédiate.
Chaque stratégie comporte des avantages selon votre situation financière et votre calendrier commercial. D’autre part, les économies mal placées coûtent cher à long terme. Un logo créé à la hâte par un prestataire low cost nécessitera probablement une refonte rapide.
Vous allez alors dépenser deux fois le budget qu’aurait réclamé une conception sérieuse initiale. La propriété intellectuelle mérite tout de même une ligne budgétaire. Il est nécessaire de protéger votre logo par un dépôt de marque pour éviter les contrefaçons et sécuriser votre capital marque.
4. Qui prendra les décisions finales de validation ?
Le processus décisionnel dans la création d’identité visuelle piège de nombreuses entreprises. Trop d’interlocuteurs diluent la cohérence du projet et rallongent les délais. Pour y pallier, veuillez désigner une personne qualifiée pour valider les propositions créatives.
Dans la même logique, les tests auprès de votre cible peuvent certes apporter des insights précieux, mais présenter des limites. Il est donc judicieux de doser intelligemment la consultation externe sans vous y soumettre totalement.